Stupeur et tremblements

Cet emploi inespéré lui réserve plusieurs surprises et d’abord celle de la déchéance sociale dans la hiérarchie implacable de l’entreprise. Sous les ordres de sa supérieure Mademoiselle Fubuki, elle découvre la rigueur poussée jusqu’à l’absurde de ce système protocolaire, où les conventions tiennent lieu de sens. Cette expérience d’abnégation permet à l’auteur de livrer un témoignage autobiographique à l’humour subtil, fruit d’un choc des cultures, manifeste décalé sur la condition féminine.

« M. Haneda était le supérieur de M. Omochi qui était le supérieur de M. Saito, qui était le supérieur de Mlle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personne. Dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde. »

Pour prolonger le spectacle, découvrez le cycle de conférences proposé par l’Université libre sur «La littérature féminine». 

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